jeudi 7 novembre 2013

Les mécas....sont (la plus part du temps) gros !

Bonjour à vous !

Aujourd'hui, un article un peu spécial qui va servir de présentation à un genre vaste, très vaste....les mécas !

Les animés (et mangas) de mécas sont une part non négligeable de la culture otaku, véhiculant divers messages suivant le sous genre, divers archétype de personnage et permettant une très large gamme de produit dérivé en tout genre.

Les mécas...les robots...Ce n'est pas vraiment la même chose, mais pourtant, la simplification et les raccourcis sont faciles et permettent à tous de bien comprendre de quoi on parle.
Ce genre existe depuis très longtemps avec pour les plus vieilles série datant des années 70.

Univers très vaste, il est décomposer en plusieurs sous genre, où chacun peut trouver ce qu'il aime. Nous allons tenter d'en faire une liste, une description. Sans bien évidement tout dire, mais tout du moins a faire découvrir les bases, et si possible, a susciter l’intérêt.

Le Super Robot

  Commençons par le début, par l'origine du méca, les Super Robot. Les principales caractéristiques ? Ils sont super gros, super fort, super bourrins. Deux types de héros possible. Le solitaire, qui combat seul contre des hordes d'adversaire, ou l'équipe de héros (allant de 3 à 6/7) qui pilotent chacun un morceau du robot qui se combine pour former le Super Robot.

Le plus grand auteur de Super Robot, c'est bien évidement Go Nagai. Avec des séries emblématiques comme UFO Robo Grendizer (plus connu en France sous le nom de Goldorak) en 1975, Getter Robo 1974 ou encore Mazinger Z en 1972.

Shin Mazinger Shougeki Z-Hen, 2009

Les séries de super robot sont pour la plus part assez anciennes et sont souvent rééditer sous la forme d'oav ou de relecture, pour les rendre plus "regardables".

Les Super Robot sont basés sur une lutte acharnée entre le Bien et le Mal. Dans ces séries, les archétypes de "gentils" et de "méchants" sont clairement défini et ne changent pas. Les traits des personnages sont aussi extrêmement codifiés et laissent peu de place au doute ou à la surprise. Quand vous voyez un personnage pour la 1re fois, vous comprenez de suite de quel camp il est. Le héros solitaire est toujours héroïque et toujours bon (comme le héros de Grendizer). Pour les équipes de héros (comme dans Getter Robo par exemple), chacun à son rôle bien précis. Le leader est droit, le second est souvent beau parleur/dragueur, le troisième est souvent le gros bourrin.

Les personnages féminins ont aussi une place importante dans ce genre d'animé. La plus part du temps proche du héros ou du leader de l'équipe, il permet de motiver le camp des gentils et de créer certains conflits scénaristiques entre les différents pilotes. Ce n'est pas forcément une image très féministe mais il faut avant tout replacer dans le contexte historique de ces séries. La plus part datent des années 70 et à cette époque-là, au Japon, la place de la femme était derrière l'homme, obéissante, uniquement là pour servir.     
Le public visé était principalement de jeune garçon, il fallait donc leur donner une image de héros bons, au grand cœur, défendant le monde et protégeant leur copine qui devaient les attendre à la maison.

Shin Getter Robo Armageddon, 1998

Go Nagai a tout de même été le premier à refaire ses séries de manière différente, par le biais d'oav principalement. Des relectures totalement différente des œuvres originales, avec des personnages au caractère franchement opposé, et cassant avec les codes des héros héroïques des versions d'origines.

Aujourd'hui, bien que le genre méca soit toujours très présent dans l'univers otaku, les séries de super robo ont pratiquement disparut, si ce n'est quelques rééditions. Ce sous genre a été remplacé par d'autres versions plus actuelles, avec des personnages moins caricaturaux.

 Le méca militaire


En 1978, le studio de la Sunrise demande à ses employés de créer un nouveau robot. Mais avec pour objectif d'en trouver un plus "réaliste". Et c'est là qu'arrive Gundam. Et c'est une véritable révolution dans le monde de l'animé.

Fini les gros robots, leurs déplacements lourd, leurs attaques criés (Fulguro-poing !), leur archétypes de super gentils et de super méchants. Place aux robots "réalistes", de formes plus humaines, de conflits militaires, de politiques, de complots.

En 1979 la première série Gundam pose des codes claires qui, 30 plus tard, sont toujours d'actualité.

Il n'y a plus de super méchants voulant dominer le monde, mais deux camps (voir plus..). Deux armées qui s'affrontent dans un conflit assez classique. Conquête de territoire ou de ressources. Les héros sont souvent embarqués sans qu'ils le veulent dans ces conflits et cherchent en premier à se protéger eux et ceux qu'ils aiment, avant de penser à sauver le monde. Une vision plus individualiste d'un conflit, plus proche de la mentalité Japonaise des années 80. Ce qui d'ailleurs, fait aussi écho à la guerre froide (les codes couleurs de la première série Gundam sont flagrants).

Gundam, 1979. Le héros bleu et blanc, contre le méchant rouge

Les mécas militaires sont réalistes (autant que des combats entre armures mobiles de 18m de haut puisse l'être) autant dans les thèmes que dans la psychologie des personnages. Ici, les femmes ne sont plus victimes, mais peuvent elles aussi se battre et piloter des mécas. Les premiers personnages de femmes chefs, commandant des flottes entières, apparaissent dans ces séries. Un nouveau formatage du public, plus égalitaire.

Full Metal Panic, 2002, l'armée mise en avant

Les mécas militaire touchent un public plus large. Plus seulement les jeunes garçons rêvant devant des héros purement héroïque comme ceux des super robots. Le coté réalistes des scenarii, la violence plus facilement affiché (après tout, la guerre, c'est mal...), les personnages plus adultes, tout ceci sert à brasser un public plus large.  

Les mécas militaires sont, à l'heure actuelle, le sous genre le plus représenté dans l'univers des mécas. Déjà parce qu'il y a une série Gundam tous les 3-4 ans (ainsi que des Oav assez régulièrement, sans parler des mangas et des light novel), mais aussi des séries originales sont souvent présentés. La dernière étant Kakumeiki Valvrave et sa 2eme saison, commencée en octobre.

Le méca post-apocalyptique

En 1988, un petit studio se lance d'une Oav de 6 épisodes. Un nouveau super robot apparait, le Gunbuster.

En 1995, ce même studio, la Gainax, décide de créer une nouvelle série de robots. Et elle va créer un genre à part entier. Ainsi arrive Neon Genesis Evangelion. Premier véritable animé de méca post-apocalyptique.

Ce sous genre suit lui aussi des codes bien précis. Une force veut/va détruire l'humanité. C'est inévitable. Pourtant, une poignée d'humains créent un méca capable de lutter contre les forces qui s'approche. Voici le point de départ de ces séries. Les trames scénaristiques tournent autour de la survie de l'humanité en prenant le coté philosophique de la chose. L'humanité mérite-elle de survivre ? Est-on prêt à tous les sacrifices pour sauver les humains ? La fin justifie-t-elle les moyens ?  

Evangelion: 1.11 You Are (Not) Alone, 2007

Ce genre de méca sert à se poser des questions. Qui sommes-nous finalement ? Est-ce que ça vaut la peine de se battre ? Pour quel résultat ? Série otaku par excellences, le méca post-apo permet aussi de voir tout une gamme de personnage beaucoup plus humain, fragile et bien moins héroïque que ceux dont on a l'habitude dans les animés. Ici, pas vraiment de héros, plus des personnages torturés.

Pourtant, séries complexe, souvent artificiellement d’ailleurs (l'une des critiques d'evangelion est souvent : c'est volontairement incompréhensible !) qui se ferme à un public large. Cela en fait des séries plutôt réservé à un certain public.

Rah-Xephon, 2002, et son épisode "étrange"

Le meca post-apo permet pourtant un découpage et une narration différente, voir perturbante. Proposant alors une vision différente de l'animation, finalement plus libre sur le plan de la réalisation alors qu'elle est très codifié dans les archétypes.


Les mecas sont vastes. Il y encore d'autre sous genre si on veut être pointilleux, comme le meca parodique (avec des série comme Vandread, ou encore Gurren Lagann), du meca "slice of life" (avec le récent Suisei no Gargantia)...etc...Mais ici, nous avons présenté les trois principaux genre, avec les principales séries. Mais il y en a plein d'autre ! A vous de chercher et de trouver celle que vous préféré !

A plus tard pour d'autres articles et info otaku !

Et n'oubliez pas d'aller voir le site officiel d'Otaku-Gakuen : www.otaku-gakuen.fr

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