mercredi 26 juin 2013

Japan Expo

Bonjour !

La semaine prochaine, Otaku-Gakuen sera dans les allées de la Japan Expo....en visite !
Il y aura un article prochainement pour présenter le périple ! (et probablement une comparaison avec le Comiket)

A bientôt ! 

lundi 24 juin 2013

Aujourd'hui, c'est culture ! : Meiji Jingu

 

Bonjour à vous tous. 

Aujourd'hui, une présentation d'un grand temple shintoïste de Tokyo, situé à cheval de l'arrondissement de Shinjuku et Shibuya : Le Meiji Jingu.

L'entrée principale (Sud)

Le Meiji Jingu est le temple dédié à l'empereur Meiji (fin 19eme siècle, qui à permit à Japon de se moderniser). Il est situé pile entre Shinjuku et Shibuya. Il est collé au très grand parc de Yoyogi (Yoyogi koen) MAIS on ne peut pas aller de l'un à l'autre directement. 

Comme tous les temples Shinto, le Meiji Jingu possède une grand esplanade en pierre, avec trois Tori (les grandes "portes" en bois comme sur la photo plus haut) aux entrées Est, Ouest et Sud, et le pavillon principal au Nord.

L'entrée principale se trouve au Sud. Là où se trouve aussi la fontaine qui sert à se purifier avant d'entrer dans le temple. 

La fontaine à la porte Sud

Le meiji jingu est un temple toujours en activité au sens religieux.

Vous pouvez acheter de nombreux portes bonheurs (O-mamori) de toute sorte auprès des miko présentes (les fameuses prêtresses shinto), ou bien remplir des palquettes Ennma pour demander une faveur aux Dieux (et plus principalement au Meiji). 
 
 De nombreuses cérémonies y ont lieu, ainsi que des petits festivals. Lorsque l'on s'y promène, il n'est pas rare de tomber sur des mariages shinto. Une fois par an à lieu aussi le festival pour l'anniversaire de l'empereur Meiji. A ce moment-là, de nombreuses activités sont présentées, notamment les très impressionnant Yabusame, les archers à cheval qui tirent sur des cibles, cheval au galop. 

Le pavillon principal
      
Autour des pavillons principaux, il y a un très grand parc, avec des allées assez sombres avec de très grands arbres très fraiches en été, une immense zone dégagé avec de l'herbe idéale pour se reposer. On peut aussi trouver le musé des trésors du temple. Musé très agréable, avec de nombreux objets très beaux. 
Bien que le temple se trouve en plein milieu de la ville, entre deux des plus grands quartiers, le calme qui règne dans le parc est vraiment reposant et permet de s'échapper facilement à la pression de la mégalopole. 
Lors des festivals, la zone du parc est occupé pour les diverses activités. 

Du parc on peut voir la tour DOCOMO de Shinjuku
L'un des gros avantages du parc du Meiji Jingu est sa gratuité. De nombreux parcs de la ville ont des entrées payantes pour permettre l'entretien. Les activités religieuses du temple permettent de rendre l'accès gratuit.
Le musé, les différentes écoles qui y sont collés (on peut y pratiquer le fameux Kyûdo, le tir à l'arc Japonais) et les festivals finissent de rapporter de quoi faire tourner le tout. 

Un Yabusame lors du festival du Meiji

Le Meiji Jigu est un très grand temple, actif, et c'est une oasis de calme et de spiritualité en plein milieu d'une mégalopole usante. Sa visite est une quasi obligation pour tous ceux qui visite Tôkyô.

Merci à vous ! A bientôt pour un autre article sur le Japon et la culture Otaku !
Et vous pouvez toujours aller sur le site d'Otaku-Gakuen pour y découvrir nos produits dérivés !



lundi 17 juin 2013

Shinjuku : un quartier très représenté

Bonjour à tous ! Aujourd'hui un article qui sort un peu de la culture Otaku pour présenter un quartier de Tôkyô. Et pas n'importe lequel : Shinjuku 

Situé à l'ouest de la ville, Shinjuku possède la gare la plus fréquentée de la ville, le siège du gouverneur de la ville, le grand temple du Meiji, mais aussi le très fameux quartier de Kabukicho, ou encore Kagurazaka. Et même le quartier homosexuel de Nichôme. 

Shinjuku apparait aussi dans de nombreux animés. Et sert bien souvent de décor.

A shinjuku, il y a de tout...
Le quartier de shinjuku peut se découper en trois grandes zones. 1) la zone des tours/des affaires, 2) la zone des magasins de la gare, 3) la zone des bars. A cela peut se rajouter le Meiji Jingu et le coin plus traditionnel de Kagurazaka. 

Les tours


Shinjuku est un grand quartier de salarymen. La zone des tours est très impressionnante pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude. On y trouve de nombreux sièges sociaux de banques et d'assurances. Et même quelques grandes écoles. 
Le bâtiment le plus important est sans aucun doute la tour du gouvernement de Tôkyô. 
On peut monter gratuitement tout en haut de l'une des deux branches de la tour, et ainsi voir la ville du haut de ses quelques quarantes étages. 

Inspiration : Notre-Dame
 Il n'y a pas trop de chose à voir là bas mais les tours restent assez impressionnantes tout de même.

Les grandes tours...

La gare et ses magasins


Les alentours de la gare sont surement les plus animés dans la journée. Avec toutes sorte de magasins en surface et en sous sol aussi.

Cette rue est souvent reproduite dans des animés
  Vous pouvez trouver les trois grands "depâto" du quartier. Espèce de très grande galeries commerciales où vous pouvez trouver tout ce que vous voulez (et même du camembert normand d'importation à 40 euros). Odakyu, Takashimaya, Lumine, autant de lieux où vous pouvez passer énormément de temps. 

Attendez vous à du monde...

 

Les bars


La journée, vous faites les magasins. Le soir, vous allez dans les bars ! Et Shinjuku n'en manque pas. C'est là que vous pouvez trouver Kabukicho et Golden Gai. Les deux petits quartiers spécialisés dans les bars, les bars à hôtesses et les bars à hôtes.

Kabukichô ^^
Golden Gai
  

La place de Shinjuku dans les animés


En tant que quartier emblématique de Tôkyô (avec Akihabara et Shibuya), Shinjuku est souvent mis en scène dans les mangas et les animés. Le plus représentatif est probablement City Hunter (Nicky Larson en fr....). Le héros y habite, il y vit, et il y passe toutes ses soirées. 

L'une des entrées de la gare dans City Hunter
 Plus récemment, le manga Gintama se situe lui aussi dans Kabukicho (ou tout du moins dans une version de kabukicho). Avec tout ce qui en fait le charme (les hôtesses et les hôtes...)

Lune des "portes de Kabukicho dans Gintama, fidelement représentée

  On peut aussi parler de la série de jeu "Yakuza" qui prennent place dans une adaptation de Kabukicho.


Un article simple et court pour cette fois ci. Merci à vous ! Et à bientôt pour d'autres articles. Et n'oubliez pas d'aller voir le site www.otaku-gakuen.fr pour y trouver des produits dérivés de vos séries !

lundi 10 juin 2013

Akihabara@deep ! le drama sur les otaku !

Aujourd'hui, une présentation d'un drama, et pas n'importe lequel : Akihabara@deep !

Qu'est-ce qu'un drama ? Pour faire simple, c'est une série télé au Japon. Le format est très codifier : 12 épisodes, chacun d'une heure environ. Les genres sont très variés et peuvent aller de la comédie, à la romance, au drame, à la chronique historique, et même à l'épouvante/horreur. La production de drama au Japon est très importante en quantité et à chaque nouvelle saison, c'est plus d'une dizaine de séries qui sont diffusées, avec plus ou moins de qualité.


 Akihabara@deep est un drama sorti en 2006. Il raconte l'histoire de 6 otaku, vivant à Akihabara, et profondément asociaux. Ils sont réunis par un forum spécial sur le net qui les pousse à former une "entreprise" dans le but de régler les problèmes du quartier (spoils évités au maximum). Chacun possède une compétence particulière (ainsi que d'une tare) et font tout ce qu'ils peuvent pour lutter contre un patron d'une grosse entreprise qui veut mettre la main sur tout Akiba.

Les personnages 

 

Page : Kazama Shunsuke. Page est le leader du groupe. Sans compétences propre, il souffre d'un beguaiment extrême (dut à sa peur de parler aux gens) et communique grace à son pc, muni d'un synthétiseur vocal.

Box : Ikuta Toma. Graphiste et designer, Box souffre d'une phobie des femmes et se doit de changer ses gants toutes les deux heures.

Taiko : Hoshino Gen. Musicien, possède une oreille absolue. Il souffre d'étranges crises lorsqu'il voit des lumières vives et des flashes. Il est complétement paralysé.

Akira : Kosaka Yuka : Akira travaille dans un maid café et participe à des combats féminins clandestins. Elle est aussi une des nombreuses idoles d'Akiba. Son problème est...en fait elle n'en a pas vraiment.

Izumu : Matsushima Hatsune : Izumu est la plus jeune du groupe (16 ans) et c'est une experte en informatique/piratage. Elle a une dépigmentation des yeux à causes des écrans.

Daruma : Himura Yuuki : Daruma est un pro du cosplay. Il fabrique ses propres costumes (il est aussi le comptable de l'équipe). Il doit porter tout le temps des costumes différents pour pouvoir communiquer avec les autres personnes.  

Le début de l'équipe

Yui : Honjo Manami : Yui est la mystérieuse personne qui gère le forum sur lequel les 6 héros se rencontrent. Elle leur sert de point d'appuis et les soutient moralement.

Nakagomi Takeshi : Kitamura Kazuki : Patron du groupe Nakagomi, dont le but est de dominer Akiba

Le drama 


On ne va pas ici raconter toute l'histoire. Après tout, il ne faut pas spoiler non plus. On va plutôt se pencher sur la vision des otakus qui en ressort et sur la manière dont ils sont traités.

Car contrairement à un drama tel que Densha Otoko, où là, les otaku sont clairement moqués et critiqués, ici, nous avons une présentation un peu plus crédible. Les otaku sont assez étranges certes. Ils ont tous des problèmes psychologiques, certes. Mais ils sont heureux comme ça. Ils sont ensembles. Ils sont forts. 

Le premier épisode met le groupe de héros face à une bande qui s'amuse à agresser des otaku, un peu partout dans le quartier. Ici, il y a un message clair : Akiba appartient aux Otaku. Ils aiment cette ville et sont prêts à la défendre.

Un autre épisode présente une équipe de télévision qui vient soit disant faire un reportage sur leur entreprise mais au final, ce n'est qu'un moyen de présenter leurs problèmes psychologiques. Et c'est les membres d'Akiba@deep qui les aident un peu après. Ici, les otaku ne sont finalement pas présenter comme les mauvais. Au contraire, ce sont eux qui, de par leur connaissance et leur manière de penser, résolvent le problème.

Les otaku peuvent être...étrange
Du début à la fin, les otaku et le quartier ne sont pas présenté comme des malades, ou des pervers. Mais comme des gens qui aiment un truc et leur ville...et qui finalement sont très bien comme ça. Ceux qui n'aiment pas hé bien, qu'ils ne viennent pas à Akiba. C'est plus où moins le message.

La culture Otaku peut avoir des aspects rebutant. C'est clair et net. Certaines choses (que l'on développera peut être plus tard) sont vraiment limites. Mais, personne ne peut empêcher les otaku d'aimer ça. Personne n'a le droit de leur interdire ça.

Akihabara@deep, c'est un drama d'otaku, pour les otaku. Et pour tous ceux qui aime cette culture.

Un maid café c'est plus ou moins comme ça en vrai

Je veux le même !

A bientot pour un autre article et rendez vous sur www.otaku-gakuen.fr pour y découvrir nos produits dérivés !

jeudi 6 juin 2013

Aujourd'hui : ...pas d'article

Bonjour ! 

Hélas oui, aujourd'hui pas d'article....Car nous sommes en pleine préparation de notre dossier du mois de Juin ! Dossier que vous pourrez recevoir dès lundi en nous laissant votre mail !

Chaque mois, Otaku-Gakuen veut vous proposer un dossier en format PDF sur un thème précis. Pour le recevoir, rien de plus simple, inscrivez votre mail en haut à droite du blog.

Mais de quoi va parler ce premier dossier ?  Tout simplement d'un pilier de la culture otaku : 

le meca post-apocalyptique !

Nous allons présenter et expliquer trois séries emblématiques de ce genre très important, aux nombreuses lectures, et qui peuvent se regarder encore et encore !

Voici trois images pour vous donner un indice sur les séries en question ^^ (c'est n'est pas très dur de deviner...)







Merci et à lunid pour la suite ! et rendez-vous sur www.otaku-gakuen.fr pour découvrir nos produits !

lundi 3 juin 2013

Bakemonogatari - Nisemonogatari ( 化物語 - 偽物語 )

Aujourd'hui, une présentation (et un avi) sur les deux séries "monogatari" que sont Bakemonogatari et Nisemonogatari. Quand l'absurde est là, tout va !

Bakemonogatari : mais...hein ?

 

Bakemonogatari (化物語 : Histoire de monstre) est un animé en 15 épisodes réalisé en 2009, par le studio Shaft. Ce dernier était déjà à l'oeuvre dans l'adpatation animé de Sayonara Setsubô Sensei et plus récement, de l'animation du film Puella Magi Madoka Magica. 

Il est réalisé par Akiyuki SIMBO, le principal réalisateur du studio (lui aussi aux manettes des principales production Shaft). Le Character Design revient à Akio WATANABE ( The World God Only Knows). 

Le personnage principal : Koyomi Araragi

La série nous propose de suivre l'histoire de Koyomi Araragi, un lycéen ancien vampire, redevenu humain. A l'aide de ses quelques pouvoirs il aide tant bien que mal quelques camarades de classes. Principalement Hitagi Senjôgahara et Tsubasa Hanekawa. Ses diverses aventures vont lui permettre se poser de nombreuses questions sur lui-même et se découvrir une empathie qu'il avait perdu.

Ça, c'est l'histoire de base. Mais le découpage et les délires très "shaft" vont mettre à mal sa perception des choses (et la nôtre par la même occasion).

L'animation alterne entre plans très cours, avec énormément de texte (pas toujours en rapport avec l'histoire d'ailleurs) qui oblige à mettre en pause pour tout lire, et des plans fixes, avec dialogue interminables entre les deux personnages principaux. Une alternance de très gros plans et de plans larges, est là aussi pour déstabiliser. 

Un exemple de ce que fait Shaft

L'histoire n'a pas vraiment d'importance. Elle est là pour permettre au héros de se remettre en question. De faire évoluer sa vision du monde et des choses, tout en gardant un point de vu estremement pesimiste. Délires métaphisique sur les Hommes et les Dieux, les fantômes, les démons, tout y passe. Le tout sur le ton de l'absurde, tout comme le faisait Samuel Beckett. 

Hitagi Senjôgahara

Les décors sont toujours minimalistes

 Bakemonogatari est étrange. C'est la meilleure description que l'on peut faire (et peut être sa plus grande qualité). Pourtant, l'animation de qualité et le sujet réellement intéressant peuvent convaincre beaucoup de monde. Mais attention, ce n'est vraiment pas simple à suivre.
 Mais dans un monde de l'animation qui aurait tendance à aller vers le simplisme, ce n'est pas plus mal.

Nisemonogatari : quite à faire n'importe quoi allons jusqu'au bout !


Nisemonogatari (偽物語 : Histoire d'imposteur) est un animé en 11 épisodes de 2012, toujours réalisé par Shaft, avec la même équipe technique. Il fait plus ou moins office de suite à Bakemonogatari. D'un point de vu réalistion, il est en tout point égale à la 1re série.

Ici, "l'histoire" se concentre plus sur les rapports entre Araragi et ses deux petites sœurs Karen Araragi et Tsukihi Araragi. Ses deux sœurs semblant "jouer" un rôle différent de ce qu'elle sont vraiment, et mettant Araragi dans des situations compliquées. 

Mais, c'est surtout une excuse pour faire n'importe quoi. Encore plus que dans Bakemono, ici, c'est une succession de scènes absurdes au plus haut point, sans même parfois de liens entre elles.

Karen Araragi


Le propos ici est finalement le même que dans Bakemono. Un questionnement du personnage parincipal sur sa vie et sa perception du monde et des choses. On peut noter une différence sur les thèmes abordés. Dans Nisemono, ce sont plus les rapports affectifs et les sentiments d'Araragi qui sont mis à rude épreuve. On aurait presque envi de voir dans cette 2eme saison un animé de fan service / harem, avec quelques scènes assez sensuelles (voir érotique d'un certain point de vu).

La scène de la brosse à dents est très érotique...

Et tout des délires très "Shaft"

Parlons rapidement des seiyu (les doubleurs). 

Hiroshi KAMIYA fait la voix d'Araragi. Il est connu pour avoir fait les personnages de Itoshiki sensei dans Sayonara Setsubo Sensei, de Tieria dans Gandam OO, ou de Natsume dans Natsume Yûjincho

Senjôgahara est doublé par Chiwa SAITO ( Kuriko Matsudaira dans Gintama, ou encore Kemeko dans Kemeko DX (autre très gros délire...))

Karen Araragi est doublé par Eri KITAMURA (Rikka Kurasawa dans Asura Crying, Ami Kawashima dans Toradora)

Et donc ? L'histoire c'est quoi ?


Bakemonogatari et Nisemonogatari sont donc les délires personnels d'un lycéen. Est-il vraiment un ancien vampire ? A-t-il vraiment des pouvoirs ? Aide-t-il vraiment ses amis ? Au final, on s'en moque un peu. Le but içi est de nous présenter un personnage assez torturé. Perdu dans un monde qui le dépasse, il est obligé de se questionner pour évoluer. Le plus important c'est comment il évolue. 

Ce sont donc deux très bonnes séries qu'Otaku-Gakuen vous invite à regarder. Mais attention, ne cherchez pas forcement de sens dans toutes les images ou dialogues !

Notons enfin que ses séries possèdent un générique de début spécial pour presque tout les épisodes...ce qui est assez rare pour être précisé.

Vous pouvez retrouver des figurines Figma de Bakemonogatari sur le site www.otaku-gakuen.fr !

A bientôt pour un autre article !