vendredi 8 novembre 2013

Voyagons un peu au Japon....Kyôto et ses temples

Aujourd'hui, quittons un peu le monde des Otaku et penchons-nous plus sur le Japon lui-même. Pour ceux qui voudraient visiter ce pays, Kyôto est une destination pratiquement inévitable. Surtout pour un premier voyage.

Kyôto...Par où commencer ? Cette ville est l'ancienne capitale du Japon, durant l'air Heian (790 - 1185 environ), sous le nom de Heian-kyô (Kyô signifiant capital). Lors de sa construction, l'empereur et sa cour voulaient avant tout ressembler à leur modèle, l’empire chinois. C'est pourquoi son agencement ressemble beaucoup aux grandes cités chinoises. Très centralisé sur le palais au nord, et de longues routes droites, le tout formant un grand quadrillage. Toujours aujourd'hui, les grandes rues en ligne droites donnent une impression de vide, totalement à l'opposé de Tokyô. 

Elle se situe plus ou moins au centre de l'ile principale Honshu, dans la région du Kansai.


La gare, elle aussi est à visiter

Le principal intérêt de Kyôto, c'est le calme des temples. C'est une ville très spirituelle, siège de la culture bouddhiste et shintoïste du pays. Le nombre de temple est difficilement chiffrable, tant il y en a partout, de toutes les tailles, bouddhiste ou shintoïste (ou les deux en même temps aussi).

Nous allons donc faire une présentation des quelques temps que l'on juge incontournable si l'on veut visiter cette ville.

Gingakuji, le pavillon d'argent

Le pavillon d'argent est le plus agréable lieu de la ville. Situé au nord-est. Il est constitué de trois pavillons (dont un principal, fermé au public), d'un jardin zen et d'un petit jardin plus classique sur le flan de la montagne.

L'entrée du Ginkakuji

Ce temple est encore en activité. L'entrée coute dans les 400 yens (3 euros). Une fois entrée, on tourne autour du jardin de pierre, admirant le pavillon principal et le petit étang. Ensuite, on peut se promener sur le chemin qui grimpe sur le flanc de la montagne. On entre alors dans une petite foret, avec un sol recouvert de mousse, bercé par le bruit d'une petite cascade.

Le pavillon principal

Ce temple, bien que finalement assez proche de la ville, est complétement coupé de toute activité. Une fois entré, on est au calme, entouré de nature et du bruit de l'eau. (même les autres touristes sont silencieux !). C'est un lieu réellement magique, parfaite illustration de la spiritualité de la ville. Et quand bien même, on n'accroche pas à l'esprit, ce lieu est un véritable havre de paix, relaxant, permettant de faire une pause dans le voyage.

Le Ryuanji, la spiritualité dans ta face

Situé à l'ouest de la ville, le Ryuanji est un lieu d'une puissance impressionnante. 

Le Ryuanji est plus un grand parc qu'un temple à proprement parlé mais il possède une force spirituelle indéniable. Il est composé d'un très grand lac, que l'on contourne, d'un parc et d'un seul pavillon. Pour entrer, on enlève ses chaussures et on peut se reposer devant le plus impressionnant jardin de pierre du pays.

Il est composé de 12 pierres, posées sur un lit de petits cailloux. On peut en faire le tour, ou bien simplement le contempler, assit sur le rebord du pavillon. La particularité de ce jardin, c'est que l'on ne peut JAMAIS voir les 12 pierres en même temps. Quel que soit l'angle par lequel on regarde, il y en a TOUJOURS une qui est cachée par les autres. La construction d'une telle œuvre prouve le génie de son créateur et sa symbolique est réellement forte.

Le lac du temple

Le fameux jardin de pierre (en partie...)

Que l'on soit touché par une spiritualité religieuse quelconque ou non, on en peut être que frapper la puissance évocatrice de ce lieu. Il s'en dégage quelque chose. Et on se sent tout petit...vraiment.

Le Fushimi Inari, plus qu'un temple, un pèlerinage

Terminons par une belle balade. Une grande et longue balade dans la montage, au sud-est de la ville. Le Fushimi Inari, temple shintoïste, dédié aux renards, est étalé sur toute la montagne et il faut plusieurs heures pour grimper jusqu'au sommet.

Ici, contrairement aux deux autres temples plus haut (eux, bouddhiste), la couleur est de mise. Le rouge, symbole shinto, est partout. Ainsi que les statues de renards, de toutes les tailles, et les fameux Tori, les portes Shinto.

"l'entrée" du temple

La particularité de ce lieu, c'est les Tori. Les fameuses portes rouges. En fait, n'importe qui peut "acheter" un tori et le donner au temple pour s'attirer la faveur des Dieux. Un peu comme un cierge dans une église. Ensuite les Tori sont mis à la suite. Ce qui fait que depuis le temps, ce sont de véritables "tunnels" de Tori qui vous suivent tout le long du chemin qui grimpe à travers la montagne. Vous suivez des couloirs très long, avec de temps en temps des petites "clairières" avec d'autres Tori, plus petits, ou des petit autels dédiés aux renards.

L'entrée d'un des couloirs de Tori

L'ascension est réellement dur, surtout si vous le faite en été. La chaleur étouffante est un peu compensé par la fraicheur relative des Tori en bois. En hiver, la neige recouvre tout et donne une autre dimension à tout ceci. Si vous avez de la chance, vous pouvez voir des renards. Des vrais.

Réussir à monter jusqu'en haut procure une grande satisfaction et donne accès à une sublime vue, sur toute la ville plus bas.

De tout petit tori, sur des tombes et des autels

Kyôto est une ville très agréable à visite. Bien sûr, il y a encore plein d'autres temples. Comme par exemple le kingakuji (le pavillon d'or), le Kyomizi dera, le Kita Tenmangu, etc...Mais déjà, visiter les trois présentés ici vous prendra du temps.

C'est une ville où il fait bon flâner, se promener sans but précis, se laissant conduire par la découverte d'un temple, d'un autel, ou encore d'une simple statue.

Parfaite opposée de la mégalopole de Tôkyô, Kyôto doit être une escale pour n'importe qui visite le Japon. Car c'est aussi ça, le Japon.

Et les renards surveillent...

A bientôt pour d'autres articles, et sur www.otaku-gakuen.fr

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