mardi 12 novembre 2013

Miku en live ce soir ^^

un peu tard pour le dire (grosse journée...) mais ce soir, Miku fait un live à Paris ^^

heureusement pour la grosse majorité des gens, on pourra regarder le concert en steaming sur lemouv.fr à partir de 20h !!

allez donc la voir !

Et pourquoi pas, bientôt un article sur la belle ^^

Les otaku n'ont pas forcement une mauvaise image....

Bonjour à vous !

Aujourd'hui, après le tourisme, revenons à la culture Otaku avec un animé spécial !

Genshiken


Genshiken 1 est un animé de 2004, en 12 épisodes pour la 1re saison. La deuxième saison date de 2007. Et la deuxième série (avec d'autres personnages) date de 2013. 

Genshiken, c'est le nom d'un club dans une université. "Le groupe de réflexion sur la culture visuel moderne" 

Un nom bien étrange pour un groupe de jeunes étudiants, ne faisant que parler d'animé et de manga. Et de dôjin, et de figurines, et de gunpula...bref...tout ce qui fait la culture Otaku. 

(l'explication suivante est un parti prit sur l'identité du personnage principal, car faut bien en désigner un quand même...)

L'histoire nous présente une nouvelle étudiante,  Saki Kusakabe, découvrant les joies de la vie étudiantes Japonaise, à savoir les clubs. (Comme au collège et au lycée d'ailleurs). Lors du premier jour, elle retrouve une ami d'enfance, Makoto Kosaka. Ce dernier est devenu super beau et Saki tente de lui mettre le grappin dessus aussitôt. Pas de chance pour elle, Kosaka est un fan absolu des animés et décide de rejoindre le Genshiken. Saki décide, coute que coute, de le sortir de là et se retrouve malgré elle dans le club aussi. 

Cette série nous présente un groupe de "vrais" otaku, avec tous leurs défauts, confronté à une fille "normal".

courage Saki ^^

Chaque membre du groupe à plus ou moins une spécialité. L'un monte des gunpula, l'autre fabrique lui-même des cosplay, la seule fille du groupe (qui n'est pas Saki ^^) est une inconditionnelle du cosplay, Kosaka est un spécialiste des jeux de bastons (il y a souvent des images de Guilty Gear). 

Cette série propose une vision agréable des otaku. Ici, c'est le groupe d'amis qui est mis en avant. Pas le côté "monomaniaque" des otaku, ou le coté pervers, dérangé. Le personnage de Saki, la fille "normale", sert de repère aux non-otaku. Comment ils pourraient eux aussi réagir dans une telle situation. Pourtant, petit à petit, elle découvre elle aussi les bons côtés de ces jeunes qui finalement ne font de mal à personne et s’adonnent simplement à leur passion, comme le ferait n'importe qui dans un autre club. 

Les séries qui présentent les otaku sous un bon jour, sans caricatures sont assez rare, ce qui finalement est assez étrange puisque c'est tout de même le principal public visé. 

Le Comiket...incontournable pour des otakus
Petit détail amusant. Durant les deux saisons de la première série, les héros suivent un animé assez étrange, dont ils parlent souvent, ils dessinent des dôjins en rapport et participent aussi à un concours de cosplay. Cette série s'appelle "Kujibiki Unbalance". Faire un résumé ou une présentation de cette série est pratiquement impossible. On n'en voit que des bouts, et l’ensemble parait totalement sur-réaliste. Mélangeant le fan service, des ovnis, des mafieux, des bastons...etc... C'est plus un mélange de tout ce qui fait la culture otaku.

Pourtant, il existe une mini-série d'oav s'appelant Kujibiki Unbalance, que l'on trouve en bonus sur les éditions dvd japonaise.

L'une des trames principale de Genshiken c'est la participation à un concours de cosplay de Kujibiki Unbalance. 

Et c'est Saki qui s'y colle ^^

D'un point de vu technique, la série est réalisée par Takashi Ikehata (Shakuga no Shana, School rumble 2em saison, Turn A Gundam...), le character design est de Hirotaka Kinoshita. Et le tout est basé sur un manga crée par Shimoku Kio, pré-publié dans le Weekly Afternoon.

Genshiken est une bonne série, amusante, et présentant les otaku sous un bon jour, loin des clichés et des caricatures. Et c'est pas plus mal.

A bientôt pour d'autre articles, ou sur www.otaku-gakuen.fr !

vendredi 8 novembre 2013

Voyagons un peu au Japon....Kyôto et ses temples

Aujourd'hui, quittons un peu le monde des Otaku et penchons-nous plus sur le Japon lui-même. Pour ceux qui voudraient visiter ce pays, Kyôto est une destination pratiquement inévitable. Surtout pour un premier voyage.

Kyôto...Par où commencer ? Cette ville est l'ancienne capitale du Japon, durant l'air Heian (790 - 1185 environ), sous le nom de Heian-kyô (Kyô signifiant capital). Lors de sa construction, l'empereur et sa cour voulaient avant tout ressembler à leur modèle, l’empire chinois. C'est pourquoi son agencement ressemble beaucoup aux grandes cités chinoises. Très centralisé sur le palais au nord, et de longues routes droites, le tout formant un grand quadrillage. Toujours aujourd'hui, les grandes rues en ligne droites donnent une impression de vide, totalement à l'opposé de Tokyô. 

Elle se situe plus ou moins au centre de l'ile principale Honshu, dans la région du Kansai.


La gare, elle aussi est à visiter

Le principal intérêt de Kyôto, c'est le calme des temples. C'est une ville très spirituelle, siège de la culture bouddhiste et shintoïste du pays. Le nombre de temple est difficilement chiffrable, tant il y en a partout, de toutes les tailles, bouddhiste ou shintoïste (ou les deux en même temps aussi).

Nous allons donc faire une présentation des quelques temps que l'on juge incontournable si l'on veut visiter cette ville.

Gingakuji, le pavillon d'argent

Le pavillon d'argent est le plus agréable lieu de la ville. Situé au nord-est. Il est constitué de trois pavillons (dont un principal, fermé au public), d'un jardin zen et d'un petit jardin plus classique sur le flan de la montagne.

L'entrée du Ginkakuji

Ce temple est encore en activité. L'entrée coute dans les 400 yens (3 euros). Une fois entrée, on tourne autour du jardin de pierre, admirant le pavillon principal et le petit étang. Ensuite, on peut se promener sur le chemin qui grimpe sur le flanc de la montagne. On entre alors dans une petite foret, avec un sol recouvert de mousse, bercé par le bruit d'une petite cascade.

Le pavillon principal

Ce temple, bien que finalement assez proche de la ville, est complétement coupé de toute activité. Une fois entré, on est au calme, entouré de nature et du bruit de l'eau. (même les autres touristes sont silencieux !). C'est un lieu réellement magique, parfaite illustration de la spiritualité de la ville. Et quand bien même, on n'accroche pas à l'esprit, ce lieu est un véritable havre de paix, relaxant, permettant de faire une pause dans le voyage.

Le Ryuanji, la spiritualité dans ta face

Situé à l'ouest de la ville, le Ryuanji est un lieu d'une puissance impressionnante. 

Le Ryuanji est plus un grand parc qu'un temple à proprement parlé mais il possède une force spirituelle indéniable. Il est composé d'un très grand lac, que l'on contourne, d'un parc et d'un seul pavillon. Pour entrer, on enlève ses chaussures et on peut se reposer devant le plus impressionnant jardin de pierre du pays.

Il est composé de 12 pierres, posées sur un lit de petits cailloux. On peut en faire le tour, ou bien simplement le contempler, assit sur le rebord du pavillon. La particularité de ce jardin, c'est que l'on ne peut JAMAIS voir les 12 pierres en même temps. Quel que soit l'angle par lequel on regarde, il y en a TOUJOURS une qui est cachée par les autres. La construction d'une telle œuvre prouve le génie de son créateur et sa symbolique est réellement forte.

Le lac du temple

Le fameux jardin de pierre (en partie...)

Que l'on soit touché par une spiritualité religieuse quelconque ou non, on en peut être que frapper la puissance évocatrice de ce lieu. Il s'en dégage quelque chose. Et on se sent tout petit...vraiment.

Le Fushimi Inari, plus qu'un temple, un pèlerinage

Terminons par une belle balade. Une grande et longue balade dans la montage, au sud-est de la ville. Le Fushimi Inari, temple shintoïste, dédié aux renards, est étalé sur toute la montagne et il faut plusieurs heures pour grimper jusqu'au sommet.

Ici, contrairement aux deux autres temples plus haut (eux, bouddhiste), la couleur est de mise. Le rouge, symbole shinto, est partout. Ainsi que les statues de renards, de toutes les tailles, et les fameux Tori, les portes Shinto.

"l'entrée" du temple

La particularité de ce lieu, c'est les Tori. Les fameuses portes rouges. En fait, n'importe qui peut "acheter" un tori et le donner au temple pour s'attirer la faveur des Dieux. Un peu comme un cierge dans une église. Ensuite les Tori sont mis à la suite. Ce qui fait que depuis le temps, ce sont de véritables "tunnels" de Tori qui vous suivent tout le long du chemin qui grimpe à travers la montagne. Vous suivez des couloirs très long, avec de temps en temps des petites "clairières" avec d'autres Tori, plus petits, ou des petit autels dédiés aux renards.

L'entrée d'un des couloirs de Tori

L'ascension est réellement dur, surtout si vous le faite en été. La chaleur étouffante est un peu compensé par la fraicheur relative des Tori en bois. En hiver, la neige recouvre tout et donne une autre dimension à tout ceci. Si vous avez de la chance, vous pouvez voir des renards. Des vrais.

Réussir à monter jusqu'en haut procure une grande satisfaction et donne accès à une sublime vue, sur toute la ville plus bas.

De tout petit tori, sur des tombes et des autels

Kyôto est une ville très agréable à visite. Bien sûr, il y a encore plein d'autres temples. Comme par exemple le kingakuji (le pavillon d'or), le Kyomizi dera, le Kita Tenmangu, etc...Mais déjà, visiter les trois présentés ici vous prendra du temps.

C'est une ville où il fait bon flâner, se promener sans but précis, se laissant conduire par la découverte d'un temple, d'un autel, ou encore d'une simple statue.

Parfaite opposée de la mégalopole de Tôkyô, Kyôto doit être une escale pour n'importe qui visite le Japon. Car c'est aussi ça, le Japon.

Et les renards surveillent...

A bientôt pour d'autres articles, et sur www.otaku-gakuen.fr

jeudi 7 novembre 2013

Les mécas....sont (la plus part du temps) gros !

Bonjour à vous !

Aujourd'hui, un article un peu spécial qui va servir de présentation à un genre vaste, très vaste....les mécas !

Les animés (et mangas) de mécas sont une part non négligeable de la culture otaku, véhiculant divers messages suivant le sous genre, divers archétype de personnage et permettant une très large gamme de produit dérivé en tout genre.

Les mécas...les robots...Ce n'est pas vraiment la même chose, mais pourtant, la simplification et les raccourcis sont faciles et permettent à tous de bien comprendre de quoi on parle.
Ce genre existe depuis très longtemps avec pour les plus vieilles série datant des années 70.

Univers très vaste, il est décomposer en plusieurs sous genre, où chacun peut trouver ce qu'il aime. Nous allons tenter d'en faire une liste, une description. Sans bien évidement tout dire, mais tout du moins a faire découvrir les bases, et si possible, a susciter l’intérêt.

Le Super Robot

  Commençons par le début, par l'origine du méca, les Super Robot. Les principales caractéristiques ? Ils sont super gros, super fort, super bourrins. Deux types de héros possible. Le solitaire, qui combat seul contre des hordes d'adversaire, ou l'équipe de héros (allant de 3 à 6/7) qui pilotent chacun un morceau du robot qui se combine pour former le Super Robot.

Le plus grand auteur de Super Robot, c'est bien évidement Go Nagai. Avec des séries emblématiques comme UFO Robo Grendizer (plus connu en France sous le nom de Goldorak) en 1975, Getter Robo 1974 ou encore Mazinger Z en 1972.

Shin Mazinger Shougeki Z-Hen, 2009

Les séries de super robot sont pour la plus part assez anciennes et sont souvent rééditer sous la forme d'oav ou de relecture, pour les rendre plus "regardables".

Les Super Robot sont basés sur une lutte acharnée entre le Bien et le Mal. Dans ces séries, les archétypes de "gentils" et de "méchants" sont clairement défini et ne changent pas. Les traits des personnages sont aussi extrêmement codifiés et laissent peu de place au doute ou à la surprise. Quand vous voyez un personnage pour la 1re fois, vous comprenez de suite de quel camp il est. Le héros solitaire est toujours héroïque et toujours bon (comme le héros de Grendizer). Pour les équipes de héros (comme dans Getter Robo par exemple), chacun à son rôle bien précis. Le leader est droit, le second est souvent beau parleur/dragueur, le troisième est souvent le gros bourrin.

Les personnages féminins ont aussi une place importante dans ce genre d'animé. La plus part du temps proche du héros ou du leader de l'équipe, il permet de motiver le camp des gentils et de créer certains conflits scénaristiques entre les différents pilotes. Ce n'est pas forcément une image très féministe mais il faut avant tout replacer dans le contexte historique de ces séries. La plus part datent des années 70 et à cette époque-là, au Japon, la place de la femme était derrière l'homme, obéissante, uniquement là pour servir.     
Le public visé était principalement de jeune garçon, il fallait donc leur donner une image de héros bons, au grand cœur, défendant le monde et protégeant leur copine qui devaient les attendre à la maison.

Shin Getter Robo Armageddon, 1998

Go Nagai a tout de même été le premier à refaire ses séries de manière différente, par le biais d'oav principalement. Des relectures totalement différente des œuvres originales, avec des personnages au caractère franchement opposé, et cassant avec les codes des héros héroïques des versions d'origines.

Aujourd'hui, bien que le genre méca soit toujours très présent dans l'univers otaku, les séries de super robo ont pratiquement disparut, si ce n'est quelques rééditions. Ce sous genre a été remplacé par d'autres versions plus actuelles, avec des personnages moins caricaturaux.

 Le méca militaire


En 1978, le studio de la Sunrise demande à ses employés de créer un nouveau robot. Mais avec pour objectif d'en trouver un plus "réaliste". Et c'est là qu'arrive Gundam. Et c'est une véritable révolution dans le monde de l'animé.

Fini les gros robots, leurs déplacements lourd, leurs attaques criés (Fulguro-poing !), leur archétypes de super gentils et de super méchants. Place aux robots "réalistes", de formes plus humaines, de conflits militaires, de politiques, de complots.

En 1979 la première série Gundam pose des codes claires qui, 30 plus tard, sont toujours d'actualité.

Il n'y a plus de super méchants voulant dominer le monde, mais deux camps (voir plus..). Deux armées qui s'affrontent dans un conflit assez classique. Conquête de territoire ou de ressources. Les héros sont souvent embarqués sans qu'ils le veulent dans ces conflits et cherchent en premier à se protéger eux et ceux qu'ils aiment, avant de penser à sauver le monde. Une vision plus individualiste d'un conflit, plus proche de la mentalité Japonaise des années 80. Ce qui d'ailleurs, fait aussi écho à la guerre froide (les codes couleurs de la première série Gundam sont flagrants).

Gundam, 1979. Le héros bleu et blanc, contre le méchant rouge

Les mécas militaires sont réalistes (autant que des combats entre armures mobiles de 18m de haut puisse l'être) autant dans les thèmes que dans la psychologie des personnages. Ici, les femmes ne sont plus victimes, mais peuvent elles aussi se battre et piloter des mécas. Les premiers personnages de femmes chefs, commandant des flottes entières, apparaissent dans ces séries. Un nouveau formatage du public, plus égalitaire.

Full Metal Panic, 2002, l'armée mise en avant

Les mécas militaire touchent un public plus large. Plus seulement les jeunes garçons rêvant devant des héros purement héroïque comme ceux des super robots. Le coté réalistes des scenarii, la violence plus facilement affiché (après tout, la guerre, c'est mal...), les personnages plus adultes, tout ceci sert à brasser un public plus large.  

Les mécas militaires sont, à l'heure actuelle, le sous genre le plus représenté dans l'univers des mécas. Déjà parce qu'il y a une série Gundam tous les 3-4 ans (ainsi que des Oav assez régulièrement, sans parler des mangas et des light novel), mais aussi des séries originales sont souvent présentés. La dernière étant Kakumeiki Valvrave et sa 2eme saison, commencée en octobre.

Le méca post-apocalyptique

En 1988, un petit studio se lance d'une Oav de 6 épisodes. Un nouveau super robot apparait, le Gunbuster.

En 1995, ce même studio, la Gainax, décide de créer une nouvelle série de robots. Et elle va créer un genre à part entier. Ainsi arrive Neon Genesis Evangelion. Premier véritable animé de méca post-apocalyptique.

Ce sous genre suit lui aussi des codes bien précis. Une force veut/va détruire l'humanité. C'est inévitable. Pourtant, une poignée d'humains créent un méca capable de lutter contre les forces qui s'approche. Voici le point de départ de ces séries. Les trames scénaristiques tournent autour de la survie de l'humanité en prenant le coté philosophique de la chose. L'humanité mérite-elle de survivre ? Est-on prêt à tous les sacrifices pour sauver les humains ? La fin justifie-t-elle les moyens ?  

Evangelion: 1.11 You Are (Not) Alone, 2007

Ce genre de méca sert à se poser des questions. Qui sommes-nous finalement ? Est-ce que ça vaut la peine de se battre ? Pour quel résultat ? Série otaku par excellences, le méca post-apo permet aussi de voir tout une gamme de personnage beaucoup plus humain, fragile et bien moins héroïque que ceux dont on a l'habitude dans les animés. Ici, pas vraiment de héros, plus des personnages torturés.

Pourtant, séries complexe, souvent artificiellement d’ailleurs (l'une des critiques d'evangelion est souvent : c'est volontairement incompréhensible !) qui se ferme à un public large. Cela en fait des séries plutôt réservé à un certain public.

Rah-Xephon, 2002, et son épisode "étrange"

Le meca post-apo permet pourtant un découpage et une narration différente, voir perturbante. Proposant alors une vision différente de l'animation, finalement plus libre sur le plan de la réalisation alors qu'elle est très codifié dans les archétypes.


Les mecas sont vastes. Il y encore d'autre sous genre si on veut être pointilleux, comme le meca parodique (avec des série comme Vandread, ou encore Gurren Lagann), du meca "slice of life" (avec le récent Suisei no Gargantia)...etc...Mais ici, nous avons présenté les trois principaux genre, avec les principales séries. Mais il y en a plein d'autre ! A vous de chercher et de trouver celle que vous préféré !

A plus tard pour d'autres articles et info otaku !

Et n'oubliez pas d'aller voir le site officiel d'Otaku-Gakuen : www.otaku-gakuen.fr

lundi 4 novembre 2013

Un animé qui bouge : Kill La Kill

Bonjour à vous !

Aujourd'hui, une présentation d'une des nouvelles séries d'octobre, le vivant, le délire et très bourrin :

Kill La Kill

Kill La Kill est un animé sorti le 3 octobre 2013. Il raconte l'histoire d'une lycéenne, Ryûko Matoi, cherchant à venger la mort de son père, assassiné par une mystérieuse femme à l'aide d'un ciseau géant. Armée de l'autre moitié de la fameuse paire de ciseaux, Ryûko intègre un lycée (Honnôji Gakuen) où la présidente du conseil des élèves semble en savoir long sur cette affaire de meurtre.

Un lycée presque comme les autres

Ce Lycée pour le moins étrange se situe dans une ville inconnue, mélange de bidonville-post apo-steampunk. Ici, tout est organisé et hiérarchisé suivant sa place dans l'école et dans le conseil des élèves. Les 1re année sont tout en bas, les 3eme années sont tout en haut. 

Un petit point sur la culture japonaise et l'organisation dans les écoles est nécessaire pour comprendre l'importance du conseil des élèves. Le collège au Japon dure 5 ans, le lycée 3 ans. Dans les deux cas, les élèves sont représentés par un conseil. Avec un président, un vice-président, et plusieurs membres. Tout ce monde est démocratiquement élu par le reste des élèves. 

Ce conseil gère énormément de chose. Comme par exemple la liste et le contrôle des différents clubs d'élèves, les divers festivités organisés tous les ans (le festival culturel, le festival du sport), mais aussi des choses moins réjouissantes comme les litiges entres élèves ou les terribles fûkiinn (élèves chargés de surveiller le respect des codes et des règles de l’école). 

Le conseil, et donc son président, a une place très importante dans le système scolaire Japonais. Il gère les élèves et leurs problèmes (en théorie tout du moins). L'image du président est assez galvaudé dans les animés. Souvent présenté comme un élève supérieur aux autres, plus intelligent, plus grand, plus mûre, plus fort. 

Satsuki Kiryûin, la présidente du conseil

Revenons à la série. Les membres du conseil des élèves sont classés suivant leur uniforme. Chaque uniforme possède un certain nombre d'étoiles (1, 2 ou 3) qui indique son grade. Au-dessus de tout ceci se trouve Satsuki Kiryûin, la présidente du conseil. 

Les uniformes donnent à leur porteur une puissance et des pouvoirs liés au nombre d'étoile. Et ils font régner autorité et règles stricts dans le lycée.

C'est là qu'arrive l’héroïne de l'histoire, Ryûko Matoi. Elle va chercher à faire parler la présidente du conseil qui semble savoir qui à tuer son père. Ryûko récupère un autre uniforme, fabriqué par son père avant sa mort, lui donnant à elle aussi un immense pouvoir. Cet uniforme semble avoir sa volonté propre et consomme à chaque combat une petite quantité du sang de Ryûko. Armée de son ciseau géant, elle s'attaque donc à tout le conseil des élèves pour faire parler sa présidente. 

Ryûko Matoi

Kill La Kill est un animé de baston. Un long chemin remplis de combats nerveux et acharnés. Chaque adversaire de Ryûko possède ses propres qualités et ses techniques sont lié à son club (boxe, tennis, pom pom girls...). Mais l'animé possède aussi une sacré dose d'humour et aussi de fan service (avec des uniformes assez court).

L'animation est produite par le studio Trigger, à qui on doit aussi Black Rock Shooter, Sword Art Online ou encore Majetic Prince. Il est réalisé par Hiroyuki Imaishi, un ancien du fameux studio Gainax, qui l'a quitté pour fonder Trigger. Et le character design est de Sushio (Gurren lagann, Evangelion les films, One piece...)  

Une grosse équipe de vétérans pour une production de qualité. De plus, le parallèle avec un anti conformisme (la remise en question du conseil des élèves) est assez flagrant et témoigne d'une ligne propre à ses créateurs, anciens d'un studio connu lui aussi pour ses provocations et ses remises en causes.

Senketsu Kamui, un uniforme...spécial ^^
Gros coup de coeur pour Kill La Kill ! 

Prochainement d'autres articles ! et vous pouvez toujours visiter le site officiel d'otaku-gakuen.fr : 



mardi 22 octobre 2013

Octobre, les sorties, la nouvelle saison...bref, tout plein d'animés nouveaux

Octobre, c'est la nouvelle saison d'animé. C'est le mois où sort le plus d'animé dans l'année. Et cette fois encore, ça n'a pas loupé, c'est plus de 20 nouveaux animés qui s'offrent à nous. Et comme à chaque fois, y a du bon, y a du très bon, et y a du moins bon...voir du mauvais !

Parmi les séries qui marquent, nous avons Coppelion, Freezing Vibration, Golden Time, Kikou shojo wa kizutsukanai, kill la kill, la 2eme saison de Kakumeiki Valvrave, Yowamushi Pedal et d'autre encore.

Pour cette fois, Otaku-Gakuen va vous présenter Coppelion. Grosse nouvelle production.




Coppelion est issu d'un manga créé en 2008 par Tomonori Inue, et il a été pré-publié dans le Young Magazine (une version un peu plus adulte du Shonen Magazine).

En 2016, une central nucléaire explose à Tokyo et irradie toute la ville, tuant la quasi-totalité de la population et la transformant en ville fantôme. 20 ans plus tard, l'armée envoie une équipe de sauvetage pour y chercher d'éventuel survivant après avoir reçu plusieurs appels de détresse. Cette équipe est composé de trois jeunes filles, appelées Coppelion.

Alors que tout humain ne peut tenir dans cette ville sans vêtements de protection (et encore, pas longtemps), ces trois filles se déplacent sans problèmes. Les coppelion sont en réalité des êtres génétiquement modifié, fabriqué en laboratoire exclusivement pour chercher des survivants.


l’esthétique est impressionnante

Coppelion est donc une série de science-fiction post apocalyptique. L'accent est mis sur la dualité entre une ville morte et 3 jeunes filles plein de vie. On les suit à travers les ruines, on plaisante avec elles, et on ressent leur peur et leur désarroi devant la destruction.

Au fil de l'histoire, la complexité de leur personnalité apparait plus flagrante. Elles ont été créé pour une seule et unique mission et la réalisation de cette dernière les rapprochent de plus en plus vers la mort, paradoxalement au fait qu'elles sauvent des gens. 

Le comportement des militaires est assez rude et laisse place au doute quant à leur véritable motivation. Sauver des gens ? Ou les contrôler ? La forte personnalité du chef des jeunes filles est bien souvent en opposition avec leur supérieur hiérarchique.


Ibara Naruse, le chef du groupe

L'histoire de déroule sur 12 épisodes mais il sera probable qu'une deuxième saison sera en préparation, au vu de la complexité de l'histoire et des possibilités que l'auteur a eu.

L'animé est produit par GoHands (Dragon Crisis!, Hanagai, K,..).
Réalisé (et Character Design) par Shingo Suzuki (Baccano!, K, Noien...)


Aoi Fukasaku et Taeko Nomura, les deux autres membres du groupe


L'histoire est intéressante (si elle est suffisamment développée plus tard) mais le très gros point fort de l'animé repose aussi sur l'animation et le dessin.

Les décors (une ville fantôme, inhabitée depuis 20 ans) sont sublimes de détails, de précision, de petits effets de mouvements subtiles.

Les personnages sont "surlignés" avec des traits extérieurs épais, leur donnant une plus grande présence à l'image, donnant un effet de marionnettes de déplaçant sur une image de fond. Un effet superbe, parfaitement en adéquation avec l'histoire. Les personnages se comparant souvent à des marionnettes de l'armée, elles ne se déconcentrent pas comme des humains.

Des parties de leurs vêtements utilisent la technique des textures fixes, ce qui appui encore plus le coté "vignettes collé sur un écran de fond"


Des marionnettes sur une photo ?

Animation quasi parfaite, détailles sublimes, scénario profond, personnages bien écris, Coppelion est sur superbe série. Probablement la plus intéressante de cette nouvelle saison.

On espère une édition en France digne de la qualité globale de la série.

La présentation des séries d'octobre continuera avec Kill La Kill ! Restez à l'affut de nouveaux articles ! Et n'oubliez pas d'aller faire un tour sur notre site pour y découvrir les goodies qui vous plaises : www.otaku-gakuen.fr !!


samedi 21 septembre 2013

fin de saison

Bonjour à tous !

La saison actuelle des animés se termine, et on attend avec impatience le prochaine.

Dans les séries terminées (hélas) :


Ginga Kikōtai Majestic Prince

Série de méca, on y suit un groupe de jeunes pilotes, tout droit sorti de l'école, avec la plus mauvaise réputation de tous les élèves. Pourtant, pilotes plus ou moins génétiquement modifiés, ils sont parfait pour piloter les nouvelles unités dans la lutte contre d'étranges envahisseurs. 

24 épisodes, un design intéressant, une très bonne animation (surtout dans les combats), une CG bien utilisée, l'humour toujours présent, cette série se regarde simplement et on ne voit vraiment pas le temps passer. 

On pourra reprocher une fin un peu rapide, mais une suite est sans aucun doute en préparation. 


Pour les personnages, on retrouve Hisashi Hirai aux dessins, que l'on a déjà vu dans des séries de méca comme Gundam Seed, Seed Destiny, ou encore Sôkyû no Fafner.

Espérons une suite prochainement !

Nous ferons la liste des nouvelles séries bientôt, avec nos coups de cœur !

Restez à l'écoute !

Et venez nous voir sur www.otaku-gakuen.fr !

lundi 16 septembre 2013

Info Otaku : Sekai de Ichiban Tsuyoku Naritai !

La première pub pour ce nouvel animé est diffusée au Japon en ce moment.

"Sekai de Ichiban Tsuyoku Naritai !" : "Je veux devenir la plus forte du monde !", nous parle d'une idole pop qui, du jour au lendemain, décide de devenir catcheuse pro. 

Le perso principal laisse présager un animé spécial Otaku ^^

Cet animé est inspiré d'un manga du même nom, publié entre 2011 et 2012 (4 tomes, publié dans le Comic Earth Star). L'équipe technique est composée d'habitué de ce genre, ils ont déjà fait Ikki Tousen ou encore Queen's blade.

Le nom des perso laisse voir de bon jeu de mot



 

On vous laisse profiter de la pub ^^

A bientot pour d'autre info (spécial Otaku ou autre !!)

Et toujours sur www.otaku-gakuen.fr !

mercredi 11 septembre 2013

Des nouveautés sur Otaku-Gakuen.fr !

Les nouveautés sont là sur Otaku-Gakuen.fr !

De nouvelles figurines Final Fantasy,
De nouvelles figurines Figma,
De nouveaux T-shirt,

et d'autres choses encore !

venez nous voir !

www.otaku-gakuen.fr/

lundi 9 septembre 2013

Eve no Jikan --- Sakasama no Patema

Attention, grosse production en attente !

Après le sublime Eve no Jikan, Yasuhiro Yoshiura va sortir son nouveau film d'animation : Sakasama no Patema (qu'on pourrait traduire par "Patema l'inversée" Patema étant le nom de l’héroïne).

Le film a été présenté au festival d'Annecy en avant première le 13 juin dernier, et sortira au Japon le 9 novembre.

Une nouvelle fois, le réalisateur va nous faire réfléchir sur l'acceptation de l'autre et la peur de l'étranger. Mais cette fois, plus par les robots, mais par cette étrange jeune fille. 

voila le lien vers le site officiel : http://patema.jp/


Comme pour Eve no Jikan, le soin apporter aux dessins, à l'animation et à la musique force le respect. Et on attend avec grand plaisir de pouvoir découvrir ce film. 

Nouvelles semaines, nouvelles infos !

Bonjour à vous !

Septembre avance et les nouvelles infos d'Otaku-Gakuen arrivent aussi. Des infos sur l'animation, sur les mangas, bref, sur tout le petit monde des Otaku.

On commence par la publication récente du classement des animés à la télé dans la région du Kanto (Tokyo) entre le 26 aout et le 1re septembre. Et là, il faut bien reconnaitre que c'est assez classique.

1) Sazae-san

Et oui, la série la plus regardée en cette fin d'aout, c'est bien Sazae-san. Série commencée en 1969 et compte plus de 3900 épisodes ! Série phare du "slice of life", on y découvre la petite famille de Sazae-san et leur vie assez tranquille. A la base, c'est un manga "4-koma", chaque pages sont composées de 4 cases formant une petite scène humoristique.

La petite famille de Sazae-san
2) Chibi Maruko-chan

On continue dans les "vieilles" séries qui font toujours recettes ! Une nouvelle fois, c'est un animé "slice of life" suivant la vie de la petite Maruko-chan. Série de 1990-92, avec 142 épisodes. Une nouvelle fois, inspiré d'un "4-koma". Une adaptation en drama/film est aussi disponible.


3) Natsu Yasumi Gentei! Anime Matsuri Crayon Shin-chan

Le troisième c'est la version "spécial été" de Crayon Shin-chan. La série originale date de 1992, et comptant pas loin de 830 épisodes mais plusieurs versions et éditions spéciales sortent régulièrement. Et encore une fois...du "slice of life" sur la vie du cher Shin-chan, garçon un peu étrange. Le "crayon" vient du style graphique, proche d'un dessin fait rapidement au crayon, comme un enfant.



Dans la suite du classement, vous trouvez (dans l'ordre) One piece, Toriko, Space Brother, Shaun the Sheep (comme quoi, il n'y a pas que des animés Japonais) et Dokidoki! Precure. 


D'autres infos plus tard sur le monde des otaku ! 
Et retrouver nos goodies sur www.otaku-gakuen.fr !!






lundi 2 septembre 2013

Septembre, tout recommence !

Bonjour à vous tous !

Après deux mois de recherches, de réflexions et de changements, Otaku-Gakuen est de retour !
Le nouveau stock est lui aussi en approche, probablement à la mi-septembre.

Et aussi....Ceci :





Une bien belle bannière !

Restez à l'affut des prochains articles, des prochains produits, et aussi des prochaines promotions pour la rentrée !

Tout sur Otaku-Gakuen.fr !

dimanche 21 juillet 2013

Mise au point

Bonjour à vous !

Une pause et des changements, voici le futur programme d'Otaku-Gakuen.fr !
Peu de mise à jour et d'article pour les semaines à venir, mais de grandes choses sont en préparation pour la rentrée.

Du nouveau stock et des surprises sont à prévoir...

Ainsi que de nouveau articles bien évidement !

Pour patienter, vous pouvez aller voir le très très bon magasine Planète Japon
Très bonne sources d'information sur la culture Japonaise.

Merci à vous, et n'oubliez pas que vous pouvez toujours aller sur le site d'otaku-gakuen.fr pour y chercher les séries que vous aimez !

mercredi 26 juin 2013

Japan Expo

Bonjour !

La semaine prochaine, Otaku-Gakuen sera dans les allées de la Japan Expo....en visite !
Il y aura un article prochainement pour présenter le périple ! (et probablement une comparaison avec le Comiket)

A bientôt ! 

lundi 24 juin 2013

Aujourd'hui, c'est culture ! : Meiji Jingu

 

Bonjour à vous tous. 

Aujourd'hui, une présentation d'un grand temple shintoïste de Tokyo, situé à cheval de l'arrondissement de Shinjuku et Shibuya : Le Meiji Jingu.

L'entrée principale (Sud)

Le Meiji Jingu est le temple dédié à l'empereur Meiji (fin 19eme siècle, qui à permit à Japon de se moderniser). Il est situé pile entre Shinjuku et Shibuya. Il est collé au très grand parc de Yoyogi (Yoyogi koen) MAIS on ne peut pas aller de l'un à l'autre directement. 

Comme tous les temples Shinto, le Meiji Jingu possède une grand esplanade en pierre, avec trois Tori (les grandes "portes" en bois comme sur la photo plus haut) aux entrées Est, Ouest et Sud, et le pavillon principal au Nord.

L'entrée principale se trouve au Sud. Là où se trouve aussi la fontaine qui sert à se purifier avant d'entrer dans le temple. 

La fontaine à la porte Sud

Le meiji jingu est un temple toujours en activité au sens religieux.

Vous pouvez acheter de nombreux portes bonheurs (O-mamori) de toute sorte auprès des miko présentes (les fameuses prêtresses shinto), ou bien remplir des palquettes Ennma pour demander une faveur aux Dieux (et plus principalement au Meiji). 
 
 De nombreuses cérémonies y ont lieu, ainsi que des petits festivals. Lorsque l'on s'y promène, il n'est pas rare de tomber sur des mariages shinto. Une fois par an à lieu aussi le festival pour l'anniversaire de l'empereur Meiji. A ce moment-là, de nombreuses activités sont présentées, notamment les très impressionnant Yabusame, les archers à cheval qui tirent sur des cibles, cheval au galop. 

Le pavillon principal
      
Autour des pavillons principaux, il y a un très grand parc, avec des allées assez sombres avec de très grands arbres très fraiches en été, une immense zone dégagé avec de l'herbe idéale pour se reposer. On peut aussi trouver le musé des trésors du temple. Musé très agréable, avec de nombreux objets très beaux. 
Bien que le temple se trouve en plein milieu de la ville, entre deux des plus grands quartiers, le calme qui règne dans le parc est vraiment reposant et permet de s'échapper facilement à la pression de la mégalopole. 
Lors des festivals, la zone du parc est occupé pour les diverses activités. 

Du parc on peut voir la tour DOCOMO de Shinjuku
L'un des gros avantages du parc du Meiji Jingu est sa gratuité. De nombreux parcs de la ville ont des entrées payantes pour permettre l'entretien. Les activités religieuses du temple permettent de rendre l'accès gratuit.
Le musé, les différentes écoles qui y sont collés (on peut y pratiquer le fameux Kyûdo, le tir à l'arc Japonais) et les festivals finissent de rapporter de quoi faire tourner le tout. 

Un Yabusame lors du festival du Meiji

Le Meiji Jigu est un très grand temple, actif, et c'est une oasis de calme et de spiritualité en plein milieu d'une mégalopole usante. Sa visite est une quasi obligation pour tous ceux qui visite Tôkyô.

Merci à vous ! A bientôt pour un autre article sur le Japon et la culture Otaku !
Et vous pouvez toujours aller sur le site d'Otaku-Gakuen pour y découvrir nos produits dérivés !



lundi 17 juin 2013

Shinjuku : un quartier très représenté

Bonjour à tous ! Aujourd'hui un article qui sort un peu de la culture Otaku pour présenter un quartier de Tôkyô. Et pas n'importe lequel : Shinjuku 

Situé à l'ouest de la ville, Shinjuku possède la gare la plus fréquentée de la ville, le siège du gouverneur de la ville, le grand temple du Meiji, mais aussi le très fameux quartier de Kabukicho, ou encore Kagurazaka. Et même le quartier homosexuel de Nichôme. 

Shinjuku apparait aussi dans de nombreux animés. Et sert bien souvent de décor.

A shinjuku, il y a de tout...
Le quartier de shinjuku peut se découper en trois grandes zones. 1) la zone des tours/des affaires, 2) la zone des magasins de la gare, 3) la zone des bars. A cela peut se rajouter le Meiji Jingu et le coin plus traditionnel de Kagurazaka. 

Les tours


Shinjuku est un grand quartier de salarymen. La zone des tours est très impressionnante pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude. On y trouve de nombreux sièges sociaux de banques et d'assurances. Et même quelques grandes écoles. 
Le bâtiment le plus important est sans aucun doute la tour du gouvernement de Tôkyô. 
On peut monter gratuitement tout en haut de l'une des deux branches de la tour, et ainsi voir la ville du haut de ses quelques quarantes étages. 

Inspiration : Notre-Dame
 Il n'y a pas trop de chose à voir là bas mais les tours restent assez impressionnantes tout de même.

Les grandes tours...

La gare et ses magasins


Les alentours de la gare sont surement les plus animés dans la journée. Avec toutes sorte de magasins en surface et en sous sol aussi.

Cette rue est souvent reproduite dans des animés
  Vous pouvez trouver les trois grands "depâto" du quartier. Espèce de très grande galeries commerciales où vous pouvez trouver tout ce que vous voulez (et même du camembert normand d'importation à 40 euros). Odakyu, Takashimaya, Lumine, autant de lieux où vous pouvez passer énormément de temps. 

Attendez vous à du monde...

 

Les bars


La journée, vous faites les magasins. Le soir, vous allez dans les bars ! Et Shinjuku n'en manque pas. C'est là que vous pouvez trouver Kabukicho et Golden Gai. Les deux petits quartiers spécialisés dans les bars, les bars à hôtesses et les bars à hôtes.

Kabukichô ^^
Golden Gai
  

La place de Shinjuku dans les animés


En tant que quartier emblématique de Tôkyô (avec Akihabara et Shibuya), Shinjuku est souvent mis en scène dans les mangas et les animés. Le plus représentatif est probablement City Hunter (Nicky Larson en fr....). Le héros y habite, il y vit, et il y passe toutes ses soirées. 

L'une des entrées de la gare dans City Hunter
 Plus récemment, le manga Gintama se situe lui aussi dans Kabukicho (ou tout du moins dans une version de kabukicho). Avec tout ce qui en fait le charme (les hôtesses et les hôtes...)

Lune des "portes de Kabukicho dans Gintama, fidelement représentée

  On peut aussi parler de la série de jeu "Yakuza" qui prennent place dans une adaptation de Kabukicho.


Un article simple et court pour cette fois ci. Merci à vous ! Et à bientôt pour d'autres articles. Et n'oubliez pas d'aller voir le site www.otaku-gakuen.fr pour y trouver des produits dérivés de vos séries !